Les conditions de travail et d’étude se dégradent à tous les niveaux de l’Education nationale, de la maternelle à l’université, dans l’ensemble des établissements et des services.
La suppression massive de postes depuis plusieurs années fait peser de lourdes menaces sur l’avenir des droits des personnels et notamment les droits syndicaux.
Il était déjà fréquent que les élus du personnel ne soient pas remplacés dans leur classe lorsqu’ils siègent en CAPD (commission administrative paritaire départementale) , CTP (commission technique paritaire) ou groupe de travail.
Pour faire "fonctionner la machine" malgré le manque de personnel, l’administration en vient, au nom de la "nécessité de service" : à empêcher la présence à des stages de formation continue, à entraver la participation aux demi-journées d’informations syndicales, à imposer l’organisation des HMI (heures mensuelles d’informations syndicales) hors du temps de service à interdire le départ en stages de formation syndicale aux collègues du 1er degré, comme vient de le faire l’Inspecteur d’Académie du Puy-de-Dôme.
Nous voyons là le résultat d’une dérive inquiétante : désormais l’administration entend empêcher l’exercice des droits syndicaux au prétexte du manque de moyens organisé par le gouvernement.
SUD éducation dénonce ces atteintes au droit syndical, appelle les personnels à les faire connaître et à s’y opposer.
Saint Denis, le 3 avril 2008
Source/auteur : http://www.sudeducation.org/
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