mardi 3 juin 2008

=> Plantes d'intérieur dépolluantes

C'est dans les années 80, suite aux travaux du professeur Wolverton, chercheur américain travaillant pour la NASA, qu'à été découvert le pouvoir de dépollution de certaines plantes. Selon le Dr Wolverton, certaines plantes ornementales sont de véritables petites usines dépolluantes qui savent, aidées de leurs bactéries, digérer les poisons émis par les plastiques ou les produits chimiques.

Le principe de la dépollution repose sur l'échange gazeux. Les polluants de l'air sont absorbés par les feuilles. Des micro-organismes vivant dans les racines convertissent les polluants en produits organiques qui servent alors à nourrir les plantes.

Actuellement, les polluants les plus importants des logements et bureaux sont le benzène, le formaldéhyde et le trichloréthylène.

Par polluant, les plantes les plus efficaces sont les suivantes :

Benzène
Ce polluant vient du solvant contenu dans les encres, les peintures, les matières plastiques, les détergents ainsi que dans la fumée de cigarette. Le lierre est la meilleure plante connue pour éliminer le benzène.
Par ordre d'efficacité, les plantes dépolluant le benzène sont : le Lierre (Hedera helix), le Spathiphyllum, le Dragonnier de Madagascar (Dracaena marginata), le Lindenii (Dracaena deremensis), le Scindapsus doré (Epipremnum aureus), le Dracaena deremensis 'Warneckii', la
Langue de belle-mère (Sansevieria sp.), l' Aglaonema, la Gerbera jamesonii.

Formaldéhyde
Polluant présent dans les rejets des automobiles, dans la fumée du tabac, dans les peintures. En juin 2004, le formaldéhyde a été classé comme « cancérigène certain » par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), qui dépend de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Par ordre d'efficacité, les plantes dépolluant le benzène sont : l'Aloès (Aloe barbadensis), la plante araignée (Chlorophytum comosum), le Philodendron, le Lindenii (Dracaena fragans), la Dracaena Massangeana, le Ficus (Ficus amina), le Scindapsus doré (Epipremnum aureum), le Syngonium (Syngonium podophyllum), le Dragonnier de Madagascar (Dracaena marginata), la Dracaena (Dracaena deremensis 'Warneckii'), le Spathiphyllum (Spathiphyllum), la Fougère (Nephrolepis exaltata).

Trichloréthylène
Considéré comme "probablement cancérigène". Il irrite la peau et les muqueuses, et est un toxique pour le système nerveux central. Il est régulièrement utilisé pour ses propriétés comme solvant. On le trouve dans des produits de dégraissage de pièces métalliques, le nettoyage à sec de vêtements et l'extraction de produits organiques.
Par ordre d'efficacité, les plantes dépolluantes sont : le Spathiphyllum (Spathiphyllum), le Dracaena (Dracaena deremensis 'Warneckii'), le Lindenii (Dracaena deremensis), le Dragonnier de Madagascar (Dracaena marginata), la Langue de belle-mère (Sansevieria sp.), le Lierre (Hedera helix), le Chrysanthème (Chrysanthemum)

Amoniaque
L'ammoniac est un composé chimique se retrouvant dans de nombreux dégraissants et dans certains produits de nettoyage des sols, les produits de la cuisine.
Le rhododendron (aussi appelé azalée) est susceptible de dégrader l'amoniaque.

PCP
Le Pentachlorophénol (ou PCP) est utilisé comme fongicide, pour la protection des bois et le traitement de la pâte à papier. Il peut causer de très nombreux troubles et est classé substance cancérigène. Plante décomposant le PCP : le Philodendron.

Monoxyde de carbone (CO)
Le monoxyde de carbone est incolore, inodore et toxique. Produit par toute combustion de matière organique lorsque l'oxygénation du foyer est insuffisante (combustion incomplète), il peut être la cause d'intoxications mortelles. Parmi les multiples sources de monoxyde de carbone, on peut notamment citer : tous les moteurs à explosion quel que soit le combustible (automobiles, groupes électrogènes, motopompes...), les systèmes fixes de chauffage avec combustion,
les appareils de chauffage d'appoint avec combustion (qui d'une part consomment l'oxygène de la pièce où ils fonctionnent et, d'autre part, y rejettent les gaz brulés, dont le monoxyde de carbone),
les appareils de production d'eau chaude avec combustion, tout appareil ou outillage avec combustion (décolleuse à papiers peints...), la combustion du tabac, principale source d'exposition chronique.
Les plantes décomposant le monoxyde de carbone : la plante araignée (Chlorophytum comosum) et le Scindapsus doré (Epipremnum aureus).

Certains spécialistes estiment que l'efficacité maximum est obtenue par un minimum de une plante par 9 m2. La multiplicité des plantes et leur grosseur assurent un résultat proportionnellement plus important. Les plantes peuvent être installées dans toutes les pièces y compris les chambres. En effet, malgré une idée reçue, le rejet en monoxyde de carbone la nuit par les plantes d'intérieur est négligeable en comparaison à la quantité d'oxygène rejetée dans la journée.

LIENS :
http://www2.ville.montreal.qc.ca/jardin/in...plantes_int_air
http://fr.ekopedia.org/Dépollution_de_l...par_les_plantes

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